Synonymie :
Ophrys scolopax subsp. picta (Link) Kreutz 2004
Caractéristiques :
Se différencie d'O. scolopax par une inflorescence plus laxiflore et des petites fleurs généralement non bordées de jaune, à labelle plus effilé (et pas court comme chez O. santonica) semblant de petite taille par rapport aux sépales. Pétales très fins à filiformes.
Répartition française :
Mal connue du fait des confusions avec O. scolopax voire O. santonica, mais aussi par rapport aux plantes du type décrit au Portugal. Présent néanmoins dans les Corbières, le Lauragais ainsi que l'Hérault mais avec des phénologies différentes. A confirmer en Provence.
Protections :
Il y a pour l'instant trop d'incertitudes concernant le taxon pour pouvoir l'évaluer dans le cadre de la liste rouge de l'UICN.
Observations / Discussions :
Les incertitudes concernant la conspécificité des plantes françaises avec celles typiques du Portugal et de l'Espagne compliquent fortement la lisibilité du complexe scolopax : il faut dire qu'à priori, la phénologie n'est pas la même.
Nous pensons, au regard de certaines plantes trouvées qu'O. picta existe aussi dans l'Aveyron.
De même, c'est bien un ophrys proche d'O. picta que nous avons vu à la mi-juin 2009 à plus de 1100 mètres d'altitude dans les Hautes-Pyrénées, grâce à Jean-Claude R.
Remarques :
Dans les Bouches-du-Rhône, des "ophrys scolopax divergents" ont été observés. Certains pourraient être rapprochés d'O. picta. Il en est de même pour quelques populations du Var. Il est clair que ces différentes entités ne sont pas identiques au type du Portugal !
Enfin, d'autres plantes, tardives, connues des Corbières occidentales, des Pyrénées-Orientales ainsi que du nord de l'Hérault sont parfois rapprochées d'O. pseudoscolopax à tort en raison de leur faciès trilobé-convexe parfois fucifloroïde. Ces plantes, que l'on connaît mal se distinguent à la fois d'O. scolopax, O. santonica et en grande partie d'O. picta.