Synonymie :
Ophrys fuciflora subsp. elatior (gumprecht ex H.F. Paulus) Engel & Quentin 1997
Caractéristiques :
Se différencie d'O. fuciflora par un port élevé et une tige haute. Les fleurs, plus petites, sont plus nombreuses et disposées en inflorescence lâche. Le labelle entier est petit, sa pilosité est nette. Le champ basal est grand et plus clair que le labelle. Sa floraison est estivale, exceptionnellement avant début juillet, nettement après O. fuciflora et O. apifera.
Répartition française :
Morcelée : en Alsace, dans le Territoire de Belfort et dans le nord de la région Rhône-Alpes, où on le rencontre sur les pelouses des terrasses alluviales (du Haut-Rhône et du Rhin).
Protections :
En Alsace. Quasi menacée au titre de la liste rouge de l'UICN. Mériterait une protection nationale vu sa rareté.
Observations / Discussions :
Il existe de manière rarissime des formes scolopaxoïdes. Mais il est bon de rappeler que ce critère n'a pas de valeur systématique !
Remarques :
Plante médio-européenne. La conspécificité avec les plantes drômoises nommées "Ophrys du Roubion" peut être évoquée. En effet, les caractères morphologiques sont très proches, même si les populations étidiées par G. Scappaticci montrent des plantes à labelles entiers côtoyant des plantes à labelles scolopaxoïdes, ce qui n'est pas le cas chez O. elatior. La floraison est plus précoce (globalement vers la deuxième décade de juin) pour ces plantes de la région de Montélimar et elles se trouvent dans le domaine subméditerranéen.
Nous manquons de recul par rapport à ces plantes : des recherches complémentaires et d'autres comparaisons doivent être effectuées, notamment avec O. gresivaudanica qui habite un milieu différent. Par contre, malgré un biotope identique," l'Ophrys tardif du Vaucluse", du domaine méditerranéen, fleurit dès la fin mai et montre des fleurs aux dimensions plus grandes.