Synonymie :
Dactylorhiza maculata (Linné) Soo subsp. ericetorum (E. F. Linton) P. F. Hunt & Summerhayes 1965
Caractéristiques :
Outre son biotope bien plus acide, il se distingue de D. maculata par un port plus grêle, des feuilles lancéolées un peu moins larges et moins nombreuses. Fleurs plus claires. Labelle plus grand, peu trilobé, maculé plus légèrement.
Répartition française :
A priori plus atlantique que D. maculata, mais difficile à préciser en raison des confusions existant, notamment en Ile-de-France. Atteint le Massif-Central (Limousin et peut-être jusqu'en Ardèche).
Observations / Discussions :
Même si le biotope de landes sèches à bruyères et marais à sphaignes (de plaines ou de plateaux) est un assez bon indicateur, il reste que les déterminations sont incertaines dans certaines régions de transition (où les deux taxons pourraient être recensés). De plus, l'usage établi est à la prudence (avec déjà parfois une séparation de D. maculata avec D. fuchsii difficile).
Remarques :
Nous avons vu de belles populations en Sologne avec Jean-Claude R. (où D. maculata n'existe pas) et le considérons comme une espèce à part entière, en raison de ses exigence écologiques et de sa stabilité dans certaines régions.
Selon nous, la var. elodes de D. maculata (décrite d'un milieu identique), n'a plus lieu d'être et rentre donc dans la variabilité de ce taxon.
Dans les tourbières acides de montagnes (localement dans les Alpes, le Massif-Central et les Pyrénées), on retrouve D. maculata ou D. savogiensis.